lundi 29 juillet 2013

SAVOIRS : La revue Responsabilité & Environnement publie un dossier sur la réglementation REACH

La série Responsabilité & Environnement, des Annales des Mines, publie dans le n° 71 - juillet 2013 un dossier sur la réglementation REACH, coordonné par Serge CATOIRE, Ingénieur en chef des Mines, Conseil général de l’économie, de l’Industrie, de l’énergie et des Technologies.

Editorial de Serge CATOIRE :

Le règlement européen REACH adopté en 2006 s’étend, dans sa version française, sur 849 pages du Journal officiel de l’Union européenne. La complexité du règlement est à la mesure du nombre de substances qu’il concerne (30 000) : les dispositions à portée générale emplissent 395 pages, les 454 pages suivantes étant consacrées à des listes de restrictions applicables à certaines substances. L’intitulé du règlement rappelle qu’il porte sur l’enregistrement (R = register ), l’évaluation (E) et l’autorisation (A) des substances chimiques (CH), ainsi que sur les restrictions applicables à ces substances chimiques. Afin de mettre en œuvre ces dispositions, le règlement institue une agence européenne des produits chimiques ( European Chemical Agency , ECHA).

Lire l'intégralité de l'éditorial de Serge CATOIRE 

Lire le sommaire du n°71

Source : Annales des Mines, juillet 2013

dimanche 28 juillet 2013

DD : Un dossier spécial pour passer des vacances écolos

Selon une étude de l'ONU, le tourisme contribue pour 4 à 6% aux émissions de gaz à effet de serre dans le monde, dont 40% proviennent des transports aériens, 32% des transports automobiles et 21% des hébergements touristiques…
Mais toutes les vacances n’ont pas le même impact sur la planète. Tout dépend de la destination de notre respect du milieu naturel, de nos activités, de notre alimentation et notre consommation.


Il est possible aujourd’hui de choisir des formes de tourisme qui respectent davantage l’environnement naturel et social et qui ont un effet positif sur l’économie locale tels le tourisme solidaire, le tourisme responsable, et le tourisme durable.

Pour en savoir plus :
- transport et destination
- activités responsables
- Tourisme durable, responsable, solidaire, équitable, social, écotourisme…


Source : M ta Terre dans Ademe & Vous, n°142 - du 1er au 15 juillet 2013
Visuel : terreencommun.be

ENERGIE : Energies renouvelables, la marche risque d’être trop haute, selon la Cour des comptes

Les objectifs de la France en matière d'énergies renouvelables d'ici 2020 seront "difficiles à atteindre", l'essentiel du chemin restant à parcourir, avec une facture qui devrait être supérieure à "ce qui est habituellement imaginé", a mis en garde la Cour des comptes jeudi 25 juillet 2013.

Entre 2005 et 2011, le coût de la politique de soutien mise en place par les pouvoirs publics a représenté 14,3 milliards d’euros en cumulé pour le contribuable et le consommateur, selon un rapport publié par le gendarme des finances publiques.

Dans le même temps, la part des énergies renouvelables en France est passée de 10,3% à 13,1%, pour un objectif de 23% en 2020.

L’effort à faire de 2012 à 2020 représente donc « globalement six à sept fois ce qui a été réalisé » lors des sept années précédentes, relève la Cour des comptes.

Ainsi, les surcoûts des énergies renouvelables répercutés dans la CSPE, une taxe incluse dans la facture d’électricité, devraient atteindre 8 milliards d’euros par an en 2020 (soit quatre fois plus qu’en 2012), pour une dépense supplémentaire pour le consommateur de l’ordre de 40 milliards en cumulé d’ici la fin de la décennie (contre 3,3 milliards entre 2005 et 2011).

Viennent s’ajouter le coût du fonds chaleur (240 millions d’euros par an actuellement), des mesures fiscales (crédit d’impôt développement durable, TVA réduite) et celui des investissements nécessaires pour adapter le réseau électrique aux nouvelles énergies (5 à 6 milliards d’euros selon la Cour).

Le premier président de la Cour, Didier Migaud, s’est refusé jeudi à donner une facture globale, dont le calcul est encore trop risqué selon lui.
« Le coût devrait être important pour le contribuable et le consommateur d’électricité, davantage que ce qui est habituellement imaginé », a-t-il cependant averti lors d’une conférence de presse.

Club Technique 
Source : le Club Techniques par Technicités, 25 juillet 2013
Lire l'intégralité de l'article sur la Gazette

CONSOMMATION : Comprendre les étiquettes, les amidons modifiés, késako ?

« Terra eco » vous aide à décrypter les étiquettes et à choisir vos aliments. Au tour des amidons modifiés.

Où les trouve-t-on ? Ils sont présents dans de très nombreux aliments, tels que les plats préparés, les sauces, les bonbons, les yaourts. Leur numéro d’additif commence par E14 (voir la liste ici).
A quoi servent-ils ? Ils servent d’épaississants.
Comment sont-ils fabriqués ? Ils sont d’origine végétale mais subissent des modifications chimiques pour pouvoir être facilement digérés.
Effets indésirables : « On manque de documentation sur ces additifs mais théoriquement aucun effet indésirable n’est à déplorer sauf pour les personnes intolérantes au gluten », note le le docteur Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille. « Aucun risque en tant que tel n’est associé à ces additifs mais il faut rester vigilant, d’une part, sur le type de culture utilisée, au regard de précaution à prendre concernant les OGM par exemple, et d’autre part sur le type de modification », nuance Aurèle Clémencin, directeur scientifique de l’Institut Noteo.

Précaution d’usage : Noteo recommande donc d’éviter l’E1442 qui est un amidon hydroxypropylé car « il a été traité avec de l’oxyde de propylène, un composé cancérogène possible (selon le CIRC) pouvant rester comme contaminant de l’additif, au pire, en faible quantité ». Aucune précaution à prendre par contre pour les autres amidons modifiés, dont l’E1403.

Terra eco vous aide à décrypter les étiquettes et à choisir vos aliments. Retrouvez la liste des additifs décryptés par ici, et nos explications sur la gélatine (E428 et E441), l’aspartame (E951), le nitrite de sodium (E250), le carraghénane (E407), l’acide citrique (E330), le glutamate monosodique (E621), le sulfite d’ammonium (E150d), la saccharine de sodium (E954iv), le benzoate de sodium (E211) et l’amidon modifié (E1403).

Article intégral, Terra Eco,  23-07-2013

SANTE : L'Agence du médicament limite l'usage des phtalates

L'agence du médicament ANSM a décidé de limiter l'usage de cinq médicaments en raison de la présence comme excipient d'un composé chimique de la famille des phtalates, potentiellement toxique pour l'homme.

Cette décision fait suite à la publication récente par l'Agence du médicament européenne EMA de nouvelles "recommandations" sur l'usage des phtalates en tant qu'excipients dans les médicaments, a indiqué l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Cinq type de phtalates ont actuellement utilisés par l'industrie pharmaceutique, principalement comme plastifiant pour enrober des comprimés à libération prolongée.

Parmi ceux-ci, trois poseraient problèmes : le dibutyl phthalate (DBP), le diéthyl phthalate (DEP) et le polyvinyl acétate phthalate (PVAP). Ils "pourraient être toxiques pour l'homme" avec des effets sur le développement et la reproduction, selon l'Agence.

L'ANSM a identifié 150 médicaments utilisant des phtalates mais seulement cinq "ont été identifiées comme contenant un phtalate potentiellement toxique (...), en l'occurrence le DBP, en quantités supérieures à celles recommandées par l'EMA".

Il s'agit de l'Acadione (un antirhumatismal de Sanofi Aventis), de l'Atrican (un antiparasitaire fabriqué par Innotech), du Prokinyl (troubles digestifs, Techni-Pharma) et des comprimés gastro-résistants Rowasa en 250 et 500 mg (anti-diarrhéique - Abbott Products).

Pour ces cinq produits, l'ANSM recommande aux professionnels de santé de limiter les doses et la durée des traitements en l'absence d'alternative, et de ne pas les prescrire aux enfants, femmes enceintes ou allaitantes sauf s'il n'y pas d'autres traitements possibles.
Les laboratoires concernés sont priés de reformuler ces produits et de proposer d'ici 18 mois des versions sans DBP tandis que les patients qui les utilisent actuellement sont conviés à "prendre avis auprès de leur pharmacien ou médecin".

samedi 27 juillet 2013

INNOVATION : La publicité qui transforme l'air en eau

L'alchimiste transforme le plomb en or. L'université d'ingénierie et de technologie du Pérou (Utec) et l'agence de pub Mayo DraftCFB transforment l'air en eau. Ensemble, elles ont mis au point un panneau publicitaire capable d'approvisionner une partie des habitants de Lima et sa périphérie en eau potable.


panneau publicitaire
Dans cette région, l'air contient 98% d'humidité. Une formidable opportunité qu'offre l'atmosphère et que les ingénieurs de l'université péruvienne ont décidé d'exploiter. Leur panneau est équipé de 5 générateurs qui procèdent à la condensation de cette humidité et à sa purification via des filtres minéraux et à charbon actif et des agents antistatiques. Recueillie dans des réservoirs de 20 litres, l'eau est stockée en bas de l'installation et chacun peut venir se servir librement. Chaque jour, le système génère 96 litres d'eau. En trois mois seulement, 9 450 litres d'eau ont été produits grâce à ce procédé innovant. 

A travers cette campagne publicitaire, l'Utec espère recruter davantage d'étudiants. Un coup marketing mais surtout une révolution écologique. La capitale du pays se situant dans l'un des plus vastes déserts au monde, 15% des 8,4 millions de Liméniens n'ont toujours pas accès à l'eau potable.

Dans le quartier de Bujama, beaucoup d'habitants ont recours à des citernes mais rien ne leur garantit que l'eau qu'ils recueillent par ce biais soit pure et que sa consommation soit sans danger pour la santé. Reste à savoir combien couterait le développement à grande échelle de cette innovation. 

Source : IDN, Justine GAY, 18 mars 2013
Visuel : panneau publicitaire érigé dans la province de Cañete, à près de 90 kilomètres de la route panaméricaine. 
© Mayo Publicidad

COMMUNICATION RESPONSABLE : classement 2013 des marques mondiales les plus « vertes »


Le groupe de conseil en stratégie de marques
Le groupe de conseil en stratégie de marques
Le groupe de conseil en stratégie de marques Interbrand, en partenariat avec le cabinet Deloitte,en partenariat avec le cabinet Deloittea récemment publié les « Best Global Green Brands 2013 », le classement 2013 des marques mondiales les plus « vertes ». Pour établir ce classement, Interbrand a interrogé un panel de 10 000 consommateurs ; l’étude a mesuré la performance environnementale réelle des marques mais également la perception qu’en avaient les consommateurs.

On retrouve pour la 3ème année consécutive  le Japonais TOYOTA à la 1ère place, suivi Ford (2ème), Honda (3ème) et Nissan (5ème). Les constructeurs automobile s'imposent ainsi comme des marques vertes, à la pointe de l'innovation.
Très marqués par la crise, les professionnels de l’automobile ont misé sur l’écologie pour retrouver de la croissance. 
La première marque alimentaire à apparaître dans le classement est Danone qui se positionne à la 8ème place. Quant au secteur l'électronique, il fait son entrée à la 9ème avec Nokia, suivie de Dell, Sony et HP...
Qui eut cru que les marques d'EGP ferait partie du Top 10 distançant de loin les industries agro-alimentaires, les assureurs et professionnels de la prévoyance ?

Source : eco-jonction.com, juillet 2013
Voir le classement complet
Article CB News 
Blog Com&greenwashing

vendredi 26 juillet 2013

RSE/ENVIRONNEMENT : Réduire les déchets est économiquement rentable pour les entreprises

Alors que le gouvernement travaille sur un nouveau Plan des déchets, l'Ademe espère inciter les professionnels à diminuer leurs rebuts en mettant en exergue leurs coûts cachés.

 

Le ministère de l’Ecologie planche cet été sur le nouveau Plan national de prévention de la production des déchets (PNPD) pour 2014-2020. Dans ce document, qui devrait être validé à la rentrée par le Conseil national des déchets, l’Etat doit accentuer les efforts de prévention des déchets, comme le lui impose la directive européenne cadre déchets. Pour ce faire, le PNPD entend cibler « toutes les catégories de déchets et tous les acteurs économiques », selon le site Actu-environnement.com qui a pu consulter le plan quasi achevé.

 

Pour autant, les seuls objectifs chiffrés concernent la réduction des ordures ménagères et assimilées. Chaque citoyen devra mettre 7% de déchets domestiques en moins à la poubelle d’ici à 2020. Mais concernant les déchets dus aux activités économiques, ceux-ci devraient faire l'objet d'une réflexion dans les meilleurs délais. On peut s'interroger sur ce flou alors que le Grenelle de l'Environnement  avait établi des objectifs quantifiés pour l’ensemble des déchets : - 15% de déchets incinérés ou stockés entre 2008 et 2012, et un taux de recyclage atteignant 75% ?

 

Nous pouvons toutefois imaginer que le salon Waste Meetings [organisé par la société Advanced Business Events] *, entièrement dédié au traitement, au recyclage et à la valorisation des déchets* fera avancer les réflexions dans ce domaine. 

 

D'après l'article publié le 24 juillet 2013 sur sur terraeco.net 

Visuel : ressources-et-environnement.com

 

* WASTE MEETINGS 2013les rendez-vous d’affaires Traitement, recyclage, valorisations des déchets – 09 et 10 oct. 2013 - Espace Tête d'Or Lyon
www.wastemeetings.com

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SAVOIRS : Pollution atmosphérique par les métaux - Dix ans de biosurveillance des retombées

Pollution atmosphérique par les métaux en FranceLa pollution de l’air est un enjeu environnemental majeur et une préoccupation sociétale importante. Les métaux dans l’air sont à surveiller car, s’accumulant dans la biosphère et n’étant pas biodégradables, ils peuvent être persistants, se retrouver ainsi transférés le long de la chaîne alimentaire et, de part leur toxicité, provoquer d’éventuels effets sur la santé humaine.
Prix de vente : 41 € TTC
Pour commander la publication, rendez-vous sur le site de EDP Science
La suite ici 

Source : Ademe & Vous, n°142 - du 1er au 15 juillet 2013

EVENEMENT : Université d'été de la communication pour le développement durable

La communication joue un rôle considérable dans toutes les démarches de développement durable, dans les relations intimes, parfois contradictoires, avec la formation et l’information.
Cette année, 300 experts et acteurs du développement durable y apporteront leur contribution, avec le même niveau de parole, comme lors des 9 éditions précédentes.
L’ambiance se prête à un esprit « casual » très ouvert où échangent directeurs de la communication ou du développement durable, élus, journalistes, chargés de mission de collectivités ou des services d’Etat, responsables d’agence de communication, écrivains, responsables associatifs…
La parole est libre, conviviale, parfois virulente. Chacun des moments de travail collaborative (ateliers, “market place”, “world café”) permet d’émettre des propositions pour que la communication et l’information offrent des réponses opérationnelles aux enjeux qui s’imposent à tous, individuellement ou collectivement.
Les acteurs de cette communication, qu’ils soient issus des entreprises, des collectivités territoriales, des services de l’Etat, des médias, des universités et centre de formation, des organisations internationales acceptent de reconsidérer ensemble leurs métiers et responsabilités.
C’est tout l’objet de l’Université d’été de la communication pour le développement durable, organisée par ACIDD, en partenariat avec le Comité 21 et  l’ADEME, des grandes entreprises et des collectivités territoriales
 
 22-23 août 2013, Le Hangar H14, Quai des chartrons - 33300 Bordeaux


Source : http://www.communicationdeveloppementdurable.com, 19 juin 2013 

IMPACT ENVIRONNEMENTAL: Ikea consomme 1 % des réserves mondiales de bois

Pour produire tous ses meubles, le géant suédois utilise plus de 16 millions de mètres cubes de bois par chaque année. 

Ikea vend plus de 100 millions de produits chaque année, dans 41 pays et 342 magasins. De quoi inciter le magazine Pacific Standard à réaliser une étude concluant que pour pouvoir fabriquer tous ses meubles, le géant suédois consomme chaque année 16,27 millions de mètres cubes de bois. Ce qui représente 1% des réserves mondiales. Ikea se procure tout cette matière, première par le biais de concessions forestières dispersées dans 46 endroits à travers le monde, notammenten Scandinavie et en Russie. 

Une gigantesque quantité de bois nécessaire
Certaines ONG ont d'ailleurs Ikea dans leur ligne de mire. Il y a quelques mois, Sauvons la forêt dénonçait les arbres anciens détruits en chaîne pour la conception de meubles : « à la cadence de 800 arbres par jour, les abatteuses coupent, ébranchent et empilent les troncs d'arbres avant leurs transport vers l'usine de meubles. Du haut de leurs pneus gigantesques, les machines sillonnent les marais. Ils leurs faudra des décennies pour s'en remettre ».

L'Europe responsable d'un tiers de la déforestation liée au commerce international
Pour faire face à ces accusations, Ikea soigne son image et travaille avec The Forest Stewardship mais aussi avec WWF. Un code strict, pour le respect des forêts, a été adopté par la société qui communique sur l'origine du bois qu'elle utilise et sur la légalité de son abattage. Ainsi, Ikea déclare ne pas accepter « de bois abattu illégalement ou issu des forêts primaires, sauf si elles sont gérées de manière responsable et certifiées comme telles». 

Source : latribune.fr | 15/07/2013
Visuel :  forets.cemagref.fr

DD / Le Bhoutan acte dans les urnes sa désillusion du Bonheur National Brut

Le petit pays himalayen affronte une grave crise économique et sociale. L'opposition a remporté les élections législatives estimant que la politique du "bonheur" est un concept qui n'est fait que pour "attirer l'attention de la communauté internationale"

Le Bhoutan s'apprête-t-il à renoncer à son BNB ? Cet indicateur qui mesure le Bonheur National Brut faisait la célébrité de ce minuscule état himalayen de 750.000 habitants. Une volonté mise en place par la monarchie dans les années 1970. Sauf que dimanche, le parti monarchiste au pouvoir a perdu les élections législatives. L'opposition du Parti démocratique du Peuple a remporté le scrutin après avoir raillé une politique du bonheur qui ne s'est jamais traduite dans les faits.

Pris entre deux feux
Il faut revenir dans les années 1960 pour bien comprendre. A cette époque, le Bhoutan était un petit pays complètement coupé du monde. Les habitants n'avaient ni télévisions, ni liaisons téléphoniques, ni routes... ni même de monnaie. Le pays fait alors son entrée dans la mondialisation sous l'impulsion de l'Inde voisine qui soutient la monarchie théocratique du Bhoutan. Il s'agissait alors de ne pas le laisser tomber sous l'influence de Pékin dans une région que les deux grandes puissances régionales se disputent. Mais le roi de l'époque a élevé le bonheur de ses sujets au-dessus des impératifs économiques. La création de cet indicateur devait incarner cette volonté politique. Sauf que, le Bhoutan a récemment décidé de se rapprocher de Pékin. Une attitude peu appréciée par New Delhi qui a décidé de lui confisquer son soutien. Du coup, l'Inde a réduit ses livraisons en vivres, et surtout en gaz et hydrocarbures dont les prix ont explosé.

Le "BNB c'est du vent"
Face à cette réalité, les Bhoutanais affrontent de plein fouet cette désillusion, et la politique du Bonheur est devenu un concept des plus abstraits. Pour Tshering Tobgay leader du parti vainqueur des élections, il s'agit d'une véritable imposture : "L'insistance du DPT (parti monarchiste, ndlr) à jouer la carte du bonheur national brut n'est que du vent destiné à attirer l'attention de la communauté internationale. Cette politique n'a jamais apporté quoi que ce soit au peuple du Bhoutan". Pour le Bhoutan, c'est aussi l'expérience de l'alternance pour cette monarchie désormais constitutionnelle qui organise son deuxième scrutin législatif depuis cinq ans.


Source :latribune.fr, Nabil Bourassi | 15/07/2013,
Visuel : larousse.fr

jeudi 25 juillet 2013

EVENEMENT : Waste Meetings, Les rendez-vous d'affaires du traitement, du recyclage et des valorisations des déchets, Advanced Business Events


Waste MeetingsWaste Meetings 2013, la convention d'affaires dédiée au traitement,au recyclage et aux valorisations des déchets. L'événement se déroulera à l'espace Tête d'Or à Lyon, les 9 et 10 octobre 2013 en partenariat avec les pôles AXELERA, TRIMATEC et TEAM²

2 jours de Rendez-vous d'affaires et de conférences avec les interlocuteurs de votre choix.

Waste Meetings est axé sur les trois niveaux de valorisation des déchets:
- Valorisation matière
- Valorisation organique ou biologique
- Valorisation énergétique

Pour en savoir plus : www.wastemeetings.com 

ENVIRONNEMENT : l'IEA préconise 4 solutions pour lutter contre le changement climatique

L’Agence Internationale de l’Energie [a publié le 10 juin] un rapport qui donne quatre solutions concrètes pour limiter la hausse de la température moyenne aux environs de 2°C, alors que la tendance actuelle est plutôt entre 3,6 à 5°C.
 
L’intérêt majeur de ces quatre solutions particulièrement efficaces (mais pas suffisantes) est qu’elles ne nécessitent pas d’accord international sur le sujet. Ce sont des décisions qui peuvent être prises au niveau de chaque Etat en fonction de leur politique économique et environnementale.

Il s’agit :
- de réduire les subventions aux sources d’énergie fossiles qui représentaient en 2011  535 milliards de dollars dans le monde, 6 fois plus que l’ensemble des subventions aux énergies renouvelables,
- d’éliminer les fuites et le torchage dans la production d’hydrocarbure. Cette dernière consiste à brûler les gaz au-dessus des puits de pétrole car ils sont jugés non exploitables de façon rentable,
- d’éliminer les centrales à charbon les plus polluantes, tout particulièrement en Chine, aux Etats-Unis et en Inde,
- d’améliorer l’efficacité énergétique, principalement dans les bâtiments. Cette dernière mesure pèse autant que les 3 premières ! Elle nécessite des investissements en terme d’isolation thermique mais fait aussi appel à un changement de comportement sur l’utilisation de l’énergie au quotidien par les entreprises et les particulier.

Le Figaro du 10 juin dresse un rapport assez complet de cette étude. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Source : Agence 5Ccontinents, 10 juin 2013