Les sages ont jugé que ce dispositif était inégalitaire. Deplhine Batho, ministre de l'Energie et de l'Ecologie, estime que le Conseil ne rejette pas le "principe" du bonus/malus, mais son "champ d'application". Elle promet une nouvelle loi "juridiquement solide".

Le Conseil Constitutionnel s'appuie sur deux principes de la loi. Il rejette d'abord l'idée que les consommations professionnelles soient exclues du dispositif. "Cette exclusion des consommations professionnelles conduisait à ce que des locaux dotés des mêmes dispositifs de chauffage, soumis aux mêmes tarifs et pour certains utilisant un dispositif de chauffage commun, soient inclus ou exclus du seul fait qu'ils étaient ou non utilisés à des fins domestiques". Autre réserve du Conseil : le bonus/malus n'est pas applicable de manière individuelle dans les immeubles à chauffage collectif.
La loi avait été définitivement adoptée le 12 mars dernier, mais le Front de Gauche et l'UMP avait posé un recours devant le Conseil Constitutionnel. Delphine Batho, ministre de l'Energie et de l'Ecologie, a promis de présenter rapidement une "solution nouvelle et juridiquement solide" assurant ne pas renoncer au principe de tarification progressive de l'énergie. "Le Conseil constitutionnel n'a pas censuré le bonus malus dans son principe mais dans son périmètre d'application" au regard du principe d'égalité, a relevé la ministre.
Source : latribune.fr | 11/04/2013, 18:52
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