mardi 20 août 2013

ENVIRONNEMENT : Que mille potagers fleurissent sur les toits de nos villes !

Maintien de la biodiversité en ville, isolation thermique et phonique des bâtiments, réappropriation de l'espace public par les habitants, rapport plus direct à l'alimentation, création de lien social et d'emplois de réinsertion... L'agriculture urbaine entend apporter des réponses à tous ces enjeux.

Plusieurs fois par semaine, une foule hétéroclite investit le toit du gymnase des Vignoles, construit en 2009 dans le 20e arrondissement de Paris. Bénéficiaires du RSA, étudiants et habitants du quartier viennent récolter aromates, fruits et légumes dans cet îlot de verdure qui tranche avec le béton alentour. Sur les 1.000 m2 de ce toit, 600 sont dévolus à l'agriculture. Un local accessible aux fauteuils roulants accueille les participants aux ateliers organisés par ce « jardin collectif solidaire », développé sous l'égide de l'association de réinsertion Arfog-Lafayette pour remobiliser des populations éloignées de l'emploi.

C'est aujourd'hui le seul toit potager accessible au public dans la capitale. Mais plus pour longtemps. Car, devant le succès remporté par ce premier projet, la Ville de Paris s'est engagée à en développer une quinzaine d'ici à 2020. Avec le Paris Région Lab, elle a d'ailleurs lancé en mai un appel à projets pour une « végétalisation innovante ». Qu'ils favorisent la biodiversité, innovent en matière d'agriculture urbaine ou proposent des solutions d'adaptation au changement climatique, les projets sélectionnés seront testés pendant trois ans dans l'espace public et sur les bâtiments : toits, terrasses, espaces délaissés, murs, talus, voirie ou mobilier urbain... Dans le cadre de son plan biodiversité, Paris affiche un objectif de 7 hectares de toitures végétalisées d'ici à 2020.

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