jeudi 21 novembre 2013

DISTINCTION : PRIX TERRITORIAL DE BRONZE POUR « TRIER, C'EST GAGNER » À SÈVRES

Mercredi 13 novembre 2013, l'Observatoire Territoria, qui récompense les initiatives des collectivités locales, a décerné un prix de bronze au 1er dispositif d'incitation positive au tri des déchets, lancé en avril 2013 par la Communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest [GPSO] et la ville de Sèvres, en partenariat avec CitéGreen.

Depuis avril 2013, les habitants de Sèvres ont la possibilité de s’inscrire sur le site de CitéGreen, sur la base du volontariat et gratuitement. Concrètement, à chaque passage du camion de collecte des déchets, la performance de tri de chaque habitant inscrit au programme est évaluée en fonction du poids et du volume de déchets collectés. 

Le compte des 470 sévriens déjà engagés dans la démarche est automatiquement crédité de points en fonction des déchets triés, entre 35 et 45 points en moyenne par semaine. Dans les habitats collectifs, les points collectivement gagnés sont répartis sur l’ensemble des habitants inscrits.
Les adhérents au programme peuvent transformer leurs points contre des cadeaux et des offres promotionnelles, en particulier auprès des commerçants locaux participant à l’opération, tels que la salle de spectacles et de cinéma du SEL ou le Marché Saint-Romain. 

La GPSO mène ainsi une politique  de développement innovante associant sa  population sur la base du volontariat. Il s'agit d’améliorer quantitativement et qualitativement le tri des déchets, avec des objectifs d’augmentation de 20% de la quantité d’emballages ménagers, de journaux et de magazines collectés - pour atteindre 49 kg par habitant et par an d’ici 2016 -, et de réduction de 15% à 10% du taux d’erreur constaté dans les bacs jaunes. 

En savoir plus sur Citégreen

Source : Lettre d'information de Grand Paris Seine Ouest # 15 du21 novembre 2013
 

SANTE ENVIRONNEMENTALE : Le risque chimique dans l'entreprise, tous concernés !


La CCI Midi-Pyrénées et le réseau des CCI viennent d'éditer une fiche sur le risque chimique qui fait suite à une action de sensibilisation menée auprès d'une centaine d'entreprises de la Région en partenariat avec la DIRECCTE et la CARSAT Midi-Pyrénées.
Le risque chimique concerne toutes les entreprises et n'est pas l'apanage de l'industrie chimique.
Plus de 100 000 substances sont recensées et sont omniprésentes dans votre quotidien via les peintures, colles, graisses, solvants ou autres


Source : lettre CCI Midi-Pyrénées # 70 du 02 octobre 2013
Image : hetsu910.germaco.net

PSSSST : L'ABSTRACT EST DE RETOUR !



Après quelques péripéties automnales et une bonne cure de vitamines, l'Abstract est -enfin- de retour !

Vous lui avez manqué....


samedi 2 novembre 2013

ECONOMIE DURABLE : L'engagement social favorise la compétitivité des PME

Le réseau "entrepreneurs d'avenir" - qui compte quelque 700 membres - prône la dimension humaine dans le monde du travail. Afin de donner vie à cet objectif et cette philosophie, il se réunira en Parlement à Paris les 5 et 6 novembre, peu après la publication de l'enquête Generali-CSA sur l'engagement social des entreprises
Réalisée du 11 au 22 mars auprès de 404 dirigeants et collaborateurs décisionnaires en entreprises PME et PMI, allant de 20 à moins de 500 salariés et dont l'activité se situe en France, cette enquête a pour ambition d'évaluer l'engagement social des entreprises.


Cette enquête publiée le 30 octobre indique que les dirigeants sont assez pessimistes sur leur avenir, puisque 67% d'entre eux pensent que la crise est devant eux. Pour autant, ils ne négligent pas leur politique sociale et environnementale : la moitié d'entre eux pensent même qu'elle favorise la compétitivité de leur entreprise. Ils sont 80% à s'engager sur ces enjeux et de plus en plus nombreux à penser qu'ils permettent une meilleure performance économique.
Les solutions mises en place par les entrepreneurs sont le plus souvent un système de gestion des déchets, la réduction des consommables ou encore le recyclage des produits.
Pour que ces engagements soient réellement profitables aux entreprises, plus de la moitié des dirigeants interrogés souhaiteraient en contrepartie des avantages fiscaux et des réductions de charges.
Les TPE, plus sensibles à la crise, ont, quant à elles, plus de mal à s'engager. Leurs dirigeants ne sont que 50% à y voir un réel intérêt pour l'entreprise. La question de l'engagement social des entreprises est donc loin d'être homogène, selon la taille des entreprises.

Source : LE MONDE, le 1er novembre 2013
Mots clés : engagement social, RSE, PME, PMI, TPE, entreprises, économie, France, recyclage

ENVIRONNEMENT : Sur-estimons-nous les risques nucléaires ?

Deux ans et demi après Fukushima, les craintes liées aux conséquences des radiations sur la santé n’ont pas disparu. Selon David Ropeik, professeur à Harvard et auteur d'un ouvrage sur les peurs irrationnelles, la nocivité des radiations est sur-estimée. Nos inquiétudes seraient dues au fait que l'on associe les radiations aux accidents nucléaires.

Selon Henri de Choudens, le problème est que l'on ne dispose pas de données sur les effets des radiations à faible dose. Lors des catastrophes d’Hiroshima et Nagasaki ou d’accidents comme Fukushima, on a vu qu’à partir d’un certain seuil, il y a un effet sur la santé, en particulier le risque de développer un cancer. En dessous de ce seuil, il n’a jamais été mis en évidence de façon claire qu’il y existait des effets. Les accidents sur les personnes qui ont subi des radiations relativement faibles n’ont pas permis non plus de déceler un effet probant. L’inhalation de doses importantes d’iodes lors des accidents, notamment celui de Tchernobyl, sont à relier avec certains cancers de la thyroïde.

Toutefois, les cancers de la thyroïde ont toujours existé et leur nombre a augmenté régulièrement dans les pays occidentaux et ce bien avant la catastrophe de Tchernobyl. Il est par conséquent difficile de déterminer la part des accidents nucléaires dans cette augmentation. De plus, nous méconnaissons les effets nocifs des radiations ; c'est pourquoi nous appliquons le principe de précaution.

Ce qui est certain c'est que le terme radioactivité effraie. Ainsi, lorsque l’on parle des risques de la radioactivité, on a en tête, plus ou moins consciemment, les explosions des bombes nucléaires de Hiroshima et Nagasaki, renforcées par les catastrophes comme Fukushima ou Tchernobyl. Le problème psychologique est que l’effet n’est pas immédiat. Il se peut qu’on développe un cancer dans les dix années à venir ; il y a une sorte d’« épée de Damoclès ». Beaucoup d’études menées sur la population et sa perception du risque quant aux radiations l’ont prouvé.

Sur 10 929 cancers, seulement 527 ont été causés par les radiations de bombes atomiques. Le cancer se développe pour des causes diverses chez un pourcentage de la population assez élevé. Il est impossible actuellement  d’affirmer que les radiations sont responsables d’un cancer. On ne peut pas, avec des examens établir la cause d’un cancer. C’est uniquement par des études sur une population (études épidémiologiques) ayant subi une radiation en comparaison à une population qui n’en a pas subi que l’on peut affirmer s’il y a augmentation ou  non, et déterminer ainsi le lien de causalité.

A propos de Henri de Choudens :
Henri de Choudens est le président de l'Institut des risques majeurs (IRMA) de Grenoble.
Il a été pendant 5 années auditeur du CEFRI pour la certification des entreprises ayant des salariés amenés à travailler en zone à risque nucléaire.
Henri de Choudens a publié Le risque nucléaire (Lavoisier, 2001) et  Radioprotection dans les installations nucléaires (Lavoisier, 1996)
 


Source : Atlantico, le 31 octobre 2013
Visuel : htds.fr
Mots clés : risques sanitaires - nucléaire - épidémiologie - radioactivité - radiation