D’après l’article écrit par Thibaut SCHEPMAN, www.terraeco.net, 20.12.2012
« En France, plus de cinq millions de tonnes d’emballages ménagers sont vendus chaque année, selon le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid). » Jetés quelques heures à peine après la fin des courses, ils représentent néanmoins 15% à 20% du ticket de caisse, et la moitié du volume de nos déchets.
En France, seule une petite partie des produits sont aujourd’hui vendus « en vrac ». Il s’agit principalement de fruits et légumes et, dans une moindre mesure, des fromages et viandes des rayons « à la coupe ».
Ayant franchi le pas en 2005, Auchan déplore d’énormes pertes à cause de cette pratique. Intégrés au rayon « discount », les produits « en vrac » sont vendus moins chers et de qualités inférieure à leurs équivalents emballés, donnant ainsi une image peu flatteuse du vrac. Quant à elle, Biocoop souhaite valoriser ses « bars à vrac ». Inférieur de 15% à 30% par rapport aux mêmes produits emballés, le vrac ne représente que 8% du chiffre d’affaires.
D’autres expériences ont été tentées sur des produits plus complexes tels que l’huile d’olive, des parfums, la peinture Ripolin ou la lessive Le Chat.
Passer de l’expérimentation à un développement massif « nécessite des changements à tous les échelons » comme l’indique Nathalie Boudé dans l’article de Thibaut Schepman. Cela implique également un changement de comportement des consommateurs. Serait-ce la résolution de 2013 ?
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