
L'implantation s'est faite progressivement en France avec l'ouverture d'une première accorderie à Paris, puis une seconde à Chambéry. Aujourd'hui, plusieurs arrondissements (les 10, 11, 14, 18 et 19èmes) de la capitale sont dotés d'une accorderie, soit 5 au total et presque autant qu’au Québec.
Sans aucune contrepartie financière, le service fonctionne au temps donné.
Sans aucune contrepartie financière, le service fonctionne au temps donné.
En échange d’une heure qu’il consacre par exemple chez un voisin à donner un coup de main en bricolage, l’« accordeur » obtient un crédit temps pour qu'en retour celui-ci l’aide dans un autre domaine : traduction de texte, courses, informatique, baby sitting.., L'on peut même être initié aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables ! La liste est longue et au Québec, on compte pas moins de 700 services.
Allégeant les portefeuilles, l’idée génère également du lien social et de la convivialité. Valeurs de solidarité fondamentales pour la Fondation Macif qui développe, soutient et accompagne des programmes relevant de l’innovation sociale en France et à l’international.
Enfin, si l'envie d'ouvrir une accorderie vous tente, sachez qu'un minimum d'étapes sont nécessaires et que rien ne pourra se faire sans l'implication d'une collectivité locale, d'un groupement d'habitants et d'un tissu associatif. A Paris, la municipalité appuie le développement de ces structures portées par des régies de quartier et des centres sociaux et culturels.
Pour en savoir plus et peut-être ouvrir "votre" accorderie :
D'après environnement-magazine, groupe Victoire éditions, 15 avril 2013
Visuel : www.accorderie.fr
D'après environnement-magazine, groupe Victoire éditions, 15 avril 2013
Visuel : www.accorderie.fr
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