jeudi 5 septembre 2013

ENVIRONNEMENT : La Banque Mondiale vise la pollution atmosphérique, le changement climatique

La Banque Mondiale a déclaré mardi qu’elle prévoyait de prendre « des mesures agressives » pour aider les nations en développement à réduire leurs émissions de suie et d’autres polluants atmosphériques accuses d’être à l’origine du changement climatique, une décision qui vise aussi à protéger la santé humaine et l’agriculture.

De ses financements alloués aux nations pauvres, près de 8%, soit 18 milliards de dollars entre 2007 et 2012, vont aux secteurs tels que celui de l’énergie, de l’agriculture, des déchets et des transports, qui ont le potentiel de réduire les émissions, d’après ce qu’indique un rapport de la Banque Mondiale. 

La Banque a déclaré qu’elle changerait sa politique pour insister sur le fait que de tels projets incluent à l’avenir une composante pour réduire la pollution de l’air.  

« Nous essaierons de transformer les financements en action agressive » pour réduire les polluants, a déclaré Rachel Kyte, vice-président du développement durable pour la Banque Mondiale, en marge d’un sommet de 38 nations à Oslo. 

 La Banque Mondiale étudiera de nouvelles façons d’aider à réduire la pollution des transports publics, à réduire les émissions de méthane provenant de l’irrigation des rizières, et à améliorer l’efficience des fours de cuissons hautement polluants.  

L’accent mis sur les polluants atmosphériques de court terme devrait compléter les efforts faits pour réduire le dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre provenant des activités humaines qu’un groupe des Nations Unies de scientifiques climatiques affirme être la principale cause de réchauffement climatique.

La réduction des polluants sur le court terme protégerait également la santé humaine – six millions de personnes meurent dans le monde chaque année à cause de la pollution atmosphérique.

« Les premiers secours pour le climat peuvent aussi être des premiers secours pour la santé humaine » a déclaré le Ministre de l’Environnement de la Norvège, Baard Vegar Soljhell said.

Source : www.actualites-news-environnement.com, le
Visuel : banque mondiale
Mots clés :  climat, réchauffement, pollution, banque mondiale
 


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