Cette solution de financement s’est d’abord imposée dans les pays en
voie de développement pour permettre aux plus démunis de réaliser des
projets leur permettant de subvenir à leurs besoins et ceux de leur
famille. Mais il est aujourd’hui possible d’en bénéficier même en Europe
ou en Amérique du nord.
Le principe du microcrédit est simple : attribuer des prêts de faible
montant à des personnes porteuses de projets nécessitant un petit
investissement, mais qui ne peuvent obtenir un emprunt auprès d’une
banque classique. Et par là même, les aider à se construire plutôt que
leur faire l’aumône… L’une des premières solutions développées dans ce
sens a été l’œuvre, au Bangladesh, de Muhammad Yunus, fondateur de la
Grameen Bank. L’homme d’affaires et l’établissement qu’il a créé ont été
récompensés en 2006 par le prix Nobel de la paix.
Deux types de microcrédits
- Le microcrédit personnel (appelé aussi microcrédit social) : généralement inférieur à 3 000 €, il bénéficie d’un taux d’intérêt faible, autour de 3,5%. Il sert principalement à financer des projets simples, mais importants dans la vie quotidienne : achat d’une voiture, permis de conduire, formation, achat de meubles, etc.
- Le microcrédit professionnel : il est possible d’emprunter jusqu’à 25.000 euros en général, destinés à monter ou racheter une entreprise, par exemple.
Quelques chiffres à retenir
- 190 millions de clients
- 140 millions de femmes, soit 74 %
- Plus de 11 milliards de dollars sont ainsi attribués chaque année
- 12.000 microcrédits accordés en 2010
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