Comme toutes ses voisines, Lardy était accro. Cette année, la commune
fête avec fierté ses quatre ans d’abstinence et pas question de
rechuter. Pendant des décennies, cette bourgade de 5 700 habitants située
dans l’Essonne s’envoyait au bas mot 32 litres d’herbicides par an.
Aujourd’hui, la municipalité ne veut plus en entendre parler.
Aujourd’hui, les stocks de produits ont été détruits et les roses trémières qui grimpent le long des rues tentent de faire oublier que quelques pissenlits poussent à leurs pieds.
Comme Lardy, ville pilote des projets « zéro-phyto » une cinquantaine de communes d’Ile-de-France
se disent aujourd’hui sevrées. A l’échelle nationale, le ministère de
l’Ecologie n’a pas de chiffres précis, mais elles seraient plusieurs
milliers. Même les grandes villes sont concernées. Dans le cadre du plan Ecophyto 2018, 60% des villes de plus de 50 000 habitants se sont donné « un objectif zéro-phyto ». Mais les conversions se font encore à petit pas. ..
Source : terraeco.net, 19 août 2013
Visuel : educatif.eau-et-rivieres.asso.fr
Mots clés : biodiversité, pollution, pesticides
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