La moitié des papillons des prairies ont disparu en 20 ans en Europe, un
déclin qui devrait "déclencher la sonnette d'alarme" sur l'état de la
biodiversité, alerte mardi 22 juillet 2013 l'Agence européenne de
l'environnement (AEE) dans un rapport.
Ces papillons « sont des indicateurs représentatifs des
tendances observées pour la plupart des autres insectes », et donc de
« la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes », précise
l’AEE.
« Ce déclin très important des papillons des prairies devrait déclencher la sonnette d’alarme », a déclaré le directeur exécutif de l’AEE, Hans Bruyninckx, dans un communiqué. « Si nous ne parvenons pas à maintenir ces habitats, nous pourrions perdre beaucoup de ces espèces pour toujours ».
« Nous devons reconnaître l’importance de ces papillons et d’autres insectes, la pollinisation qu’ils réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l’agriculture », ajoute-t-il.
Selon l’étude de l’AEE, qui porte sur l’évolution de 17 espèces de papillons des prairies entre 1990 et 2011, huit ont décliné dont l’Argus bleu, deux sont restées stables comme l’Aurore, et une a augmenté. Pour huit espèces, comme l’Hespérie du chiendent, la tendance est « incertaine ».
L’agriculture intensive est à l’origine de ce déclin, ainsi que l’abandon de terres dans des régions montagneuses, principalement dans le sud et l’ouest de l’Europe, où peu à peu les prairies se transforment en broussaille ou en bois.
Dans certaines régions du nord-ouest de l’Europe, les papillons des prairies n’ont plus comme espace que les bords de route, des voies ferroviaires, ou encore les zones urbaines.
« Ce déclin très important des papillons des prairies devrait déclencher la sonnette d’alarme », a déclaré le directeur exécutif de l’AEE, Hans Bruyninckx, dans un communiqué. « Si nous ne parvenons pas à maintenir ces habitats, nous pourrions perdre beaucoup de ces espèces pour toujours ».
« Nous devons reconnaître l’importance de ces papillons et d’autres insectes, la pollinisation qu’ils réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l’agriculture », ajoute-t-il.
Selon l’étude de l’AEE, qui porte sur l’évolution de 17 espèces de papillons des prairies entre 1990 et 2011, huit ont décliné dont l’Argus bleu, deux sont restées stables comme l’Aurore, et une a augmenté. Pour huit espèces, comme l’Hespérie du chiendent, la tendance est « incertaine ».
L’agriculture intensive est à l’origine de ce déclin, ainsi que l’abandon de terres dans des régions montagneuses, principalement dans le sud et l’ouest de l’Europe, où peu à peu les prairies se transforment en broussaille ou en bois.
Dans certaines régions du nord-ouest de l’Europe, les papillons des prairies n’ont plus comme espace que les bords de route, des voies ferroviaires, ou encore les zones urbaines.
Source : AFP, 23 juillet 2013
Visuel : lepinet.fr
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