Le développement actuel des intercultures et des variétés de colza et de tournesol tolérantes à des herbicides de post levée
a conduit le Réseau Biodiversité pour les Abeilles à étudier
l'attractivité de ces nouvelles ressources alimentaires pour les
abeilles avec le soutien d'apiculteurs et d'agriculteurs locaux. Ces
études ont été réalisées dans la région Nord-Est, la région Rhône Alpes
et la région Centre-Ouest.
Le Réseau a mesuré la capacité des intercultures, implantées après récolte des cultures principales, à proposer des floraisons abondantes et attractives pour les pollinisateurs à une période (septembre – octobre) où ils ne trouvent habituellement que très peu de ressources alimentaires. Résultats : lorsque les espèces semées sont bien choisies et semées de manière assez précoce, l'agriculture produit des ressources florales exploitées massivement par les butineuses. Les fleurs de moutarde, de phacélie, de trèfle d'Alexandrie, de tournesol et de féverole contribuent ainsi fortement à la constitution de réserves hivernales en nectar et en pollen, cruciales pour les colonies pour l'hivernage et la reprise au printemps suivant.
Vigueur des colonies, intensité de butinage, comportement des colonies, analyse de pollen et de miel, durée de visite des fleurs ou bien encore intensité de vol ont été étudiés sous tunnel puis en plein champ depuis 2009 sur tournesol et 2010 sur colza. Les experts du Réseau Biodiversité pour les Abeilles ont ainsi observé l'abondance d'abeilles domestiques, l'abondance et la diversité des abeilles sauvages, des papillons de jour et des diptères. Les résultats montrent une absence de modification du comportement des abeilles entre les variétés tolérantes à des herbicides de post levée et d'autres variétés communes de colza. Les experts du RBA constatent même, en moyenne, une tendance à une intensité de butinage plus importante sur les nouvelles variétés.
Tournesol et colza sont les principales sources de miel en France puisqu'elles assurent 70% de la production française de miel.
Le Réseau a mesuré la capacité des intercultures, implantées après récolte des cultures principales, à proposer des floraisons abondantes et attractives pour les pollinisateurs à une période (septembre – octobre) où ils ne trouvent habituellement que très peu de ressources alimentaires. Résultats : lorsque les espèces semées sont bien choisies et semées de manière assez précoce, l'agriculture produit des ressources florales exploitées massivement par les butineuses. Les fleurs de moutarde, de phacélie, de trèfle d'Alexandrie, de tournesol et de féverole contribuent ainsi fortement à la constitution de réserves hivernales en nectar et en pollen, cruciales pour les colonies pour l'hivernage et la reprise au printemps suivant.
Vigueur des colonies, intensité de butinage, comportement des colonies, analyse de pollen et de miel, durée de visite des fleurs ou bien encore intensité de vol ont été étudiés sous tunnel puis en plein champ depuis 2009 sur tournesol et 2010 sur colza. Les experts du Réseau Biodiversité pour les Abeilles ont ainsi observé l'abondance d'abeilles domestiques, l'abondance et la diversité des abeilles sauvages, des papillons de jour et des diptères. Les résultats montrent une absence de modification du comportement des abeilles entre les variétés tolérantes à des herbicides de post levée et d'autres variétés communes de colza. Les experts du RBA constatent même, en moyenne, une tendance à une intensité de butinage plus importante sur les nouvelles variétés.
Tournesol et colza sont les principales sources de miel en France puisqu'elles assurent 70% de la production française de miel.
Source :Réseau biodiversité pour les abeilles - 23/07/2013
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