Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a ouvert, lundi 23 septembre à Stockholm, ses travaux en vue de la publication de son dernier rapport sur le réchauffement de la planète.
L'organisation, Prix Nobel de la paix 2007, et qui réunit des milliers de scientifiques, doit révéler vendredi, à l'issue de quatre jours de débats, ce premier volume d'un rapport complet sur le changement climatique, ses conséquences et les moyens d'y faire face. Six ans après son précédent diagnostic, le groupement d'experts corroborera plusieurs avis scientifiques récemment émis.
L'organisation, Prix Nobel de la paix 2007, et qui réunit des milliers de scientifiques, doit révéler vendredi, à l'issue de quatre jours de débats, ce premier volume d'un rapport complet sur le changement climatique, ses conséquences et les moyens d'y faire face. Six ans après son précédent diagnostic, le groupement d'experts corroborera plusieurs avis scientifiques récemment émis.
Le GIEC devrait notamment réaffirmer l'influence de l'activité humaine dans le réchauffement climatique, avec 95 % de certitude, contre 90 % lors du précédent rapport. Il doit également entériner le lien entre le réchauffement et les phénomènes météorologiques extrêmes sur la planète en 2012, comme les sécheresses et l'ouragan Sandy aux Etats-Unis, la fonte record des glaces arctiques ou les pluies diluviennes en Grande-Bretagne, en Australie, dans le nord de la Chine et au Japon
Le document devrait aussi rappeler que l'élévation du niveau des océans s'est accélérée au cours des vingt dernières années et qu'elle va se poursuivre au XXIe siècle. Le diagnostic d'une augmentation de 18 à 59 cm du niveau de l'eau en 2100 devrait être réévalué à la hausse.
Dans son nouveau rapport, le GIEC présentera quatre scénarios possibles pour la fin du siècle, plus ou moins "réchauffant" en fonction des gaz à effet de serre qui seront émis dans l'atmosphère. Un seul permettrait de tenir la cible des 2 °C de réchauffement par rapport aux températures de l'ère pré-industrielle, un objectif adopté par les cent quatre-vingt-quinze pays négociant sous l'égide de l'ONU. Les trois autres scénarios rateraient cette cible avec, pour le pire d'entre eux, un réchauffement possible de 2,6 °C à 4,8 °C.
Deux autres volets de ce cinquième rapport, sur les impacts attendus et les moyens de les atténuer, sont attendus au printemps 2014, avant une synthèse globale qui sera validée en octobre 2014.
Le document devrait aussi rappeler que l'élévation du niveau des océans s'est accélérée au cours des vingt dernières années et qu'elle va se poursuivre au XXIe siècle. Le diagnostic d'une augmentation de 18 à 59 cm du niveau de l'eau en 2100 devrait être réévalué à la hausse.
Dans son nouveau rapport, le GIEC présentera quatre scénarios possibles pour la fin du siècle, plus ou moins "réchauffant" en fonction des gaz à effet de serre qui seront émis dans l'atmosphère. Un seul permettrait de tenir la cible des 2 °C de réchauffement par rapport aux températures de l'ère pré-industrielle, un objectif adopté par les cent quatre-vingt-quinze pays négociant sous l'égide de l'ONU. Les trois autres scénarios rateraient cette cible avec, pour le pire d'entre eux, un réchauffement possible de 2,6 °C à 4,8 °C.
Deux autres volets de ce cinquième rapport, sur les impacts attendus et les moyens de les atténuer, sont attendus au printemps 2014, avant une synthèse globale qui sera validée en octobre 2014.
Rendez-vous en fin de semaine pour faire le point !
Source : Lemonde.fr, les 20 et 23 septembre 2013
Visuel : actualite.meteoconsult.fr
Mots clés : Rajandra Pachauri, IPCC, GIEC, réchauffement climatique, climat
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