Dans son discours d'ouverture de la conférence environnementale, le chef
de l'Etat a utilisé des mots forts et énuméré clairement les actes à
venir.
A entendre son ton volontariste, la précision sur les agendas à
tenir, François Hollande semble avoir saisi tout l’intérêt que pouvait
lui apporter la mobilisation autour de la "transition écologique". "Non
seulement une chance, mais aussi une opportunité et une obligation pour
faire de la France la nation de l’excellence environnementale", a-t-il
dit vendredi 20 septembre ouvrant la seconde conférence environnementale.
Une "politique qui rassemble". "L’affaire de tous". "Pas une France qui
a peur, qui se rabougrit, mais une France qui sait avancer, brûler les
étapes et promouvoir une nation innovante." [...]
Pour bien marquer les esprits, il affirme que la France proposera "un
objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% en
2030" par rapport à 1990. Une manière de jeter une pierre, lourde, dans
la cour de l’Allemagne Fédérale qui rouvre aujourd'hui des centrales à
charbon. Pour autant, François Hollande appelle toujours, et jusque-là
en vain, à une "Europe de l’Energie".
Une "cause nationale" et un "projet pour le pays", a-t-il encore
insisté. Il a même rappelé avec conviction tous les risques
qu’induisaient le réchauffement climatique sur les flux migratoires le
partage des richesses en se référant aux "bonnes feuilles" du rapport du
Giec qui va être publié sous peu.
Source : Le Nouvel Observateur, le 20 septembre 2013
Mots clés : conférence environnementale, énergie, transition énergétique
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