La
Banque Mondiale a déclaré mardi qu’elle prévoyait de prendre « des
mesures agressives » pour aider les nations en développement à réduire
leurs émissions de suie et d’autres polluants atmosphériques accuses
d’être à l’origine du changement climatique, une décision qui vise aussi à protéger la santé humaine et l’agriculture.
De
ses financements alloués aux nations pauvres, près de 8%, soit 18
milliards de dollars entre 2007 et 2012, vont aux secteurs tels que
celui de l’énergie, de l’agriculture, des déchets et des transports, qui
ont le potentiel de réduire les émissions, d’après ce qu’indique un
rapport de la Banque Mondiale.
La
Banque a déclaré qu’elle changerait sa politique pour insister sur le
fait que de tels projets incluent à l’avenir une composante pour réduire
la pollution de l’air.
«
Nous essaierons de transformer les financements en action agressive
» pour réduire les polluants, a déclaré Rachel Kyte, vice-président du
développement durable pour la Banque Mondiale, en marge d’un sommet de
38 nations à Oslo.
La Banque Mondiale
étudiera de nouvelles façons d’aider à réduire la pollution des
transports publics, à réduire les émissions de méthane provenant de
l’irrigation des rizières, et à améliorer l’efficience des fours de
cuissons hautement polluants.
L’accent
mis sur les polluants atmosphériques de court terme devrait compléter
les efforts faits pour réduire le dioxyde de carbone, le principal gaz à
effet de serre provenant des activités humaines qu’un groupe des
Nations Unies de scientifiques climatiques affirme être la principale
cause de réchauffement climatique.
La
réduction des polluants sur le court terme protégerait également la
santé humaine – six millions de personnes meurent dans le monde chaque
année à cause de la pollution atmosphérique.
«
Les premiers secours pour le climat peuvent aussi être des premiers
secours pour la santé humaine » a déclaré le Ministre de l’Environnement
de la Norvège, Baard Vegar Soljhell said.
Source : www.actualites-news-environnement.com, le 04 septembre 2013
Visuel : banque mondiale
Mots clés : climat, réchauffement, pollution, banque mondiale
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