Sofiprotéol s'inquiète des conséquences du vote des députés européens sur le projet de Directive concernant les biocarburants.
Ces derniers proposent de limiter à 6% le taux d'incorporation des
biocarburants dans les carburants d'origine fossile, un niveau inférieur
au taux d'incorporation en vigueur en France (7%) et très en deçà de
l'objectif de la Directive européenne de 2009 (10% d'énergies
renouvelables dans les transports à l'horizon 2020).
Le taux d'incorporation de 6% est d'autant plus bas qu'il pourrait inclure des esters d'huiles usagées (EMHU) et de graisses animales (EMHA). La part du biodiesel à base de colza, produit par Sofiprotéol, en serait réduite d'autant.
La position du Parlement européen, si elle était confirmée, menacerait l'outil industriel de Sofiprotéol qui a été redimensionné, en juillet dernier, pour un taux d'incorporation à 7%.
Rejet du facteur CASI
En revanche, Sofiprotéol note avec satisfaction que les députés européens ont rejeté les données retenues par la Commission sur le « Changement indirect d'affectation des sols », dit facteur CASI. La prise en compte de ces données, contestées par de nombreux experts, aurait dégradé fortement le bilan environnemental du biodiesel. Les députés ont demandé de poursuivre les études sur ce sujet, mais ils envisagent néanmoins de prendre en compte le facteur Casi dès 2020, ce qui fait peser une incertitude majeure sur l'avenir de la filière de biodiesel.
Dans l'attente d'une seconde lecture au Parlement et d'une adoption du projet de Directive par les institutions européennes, Sofiprotéol déplore ces incertitudes réglementaires. Une fragilisation de la filière dissuaderait les industriels d'investir notamment dans l'oléochimie et les carburants avancés, comme le biodiesel dit de deuxième génération.
Biodiesel : 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2012
Le groupe Sofiprotéol, premier producteur européen de biodiesel, rappelle l'importance de la filière du biodiesel pour la production d'énergie renouvelable, la création d'emplois et la production de protéines végétales indispensables pour répondre aux besoins alimentaires.
La filière de biodiesel française assure la production de 2,2 millions de tonnes de carburant renouvelable, indispensable au mix énergétique et à la protection de l'environnement. Elle a généré un chiffre d'affaires estimé à 2,7 milliards d'euros en 2012 et créé 12 000 emplois industriels, directs, indirects et induits (Etude PWC publiée en 2013). Les industriels ont réalisé 1 milliard d'euros d'investissement au cours de la dernière décennie, dont 800 millions dépensés par Sofiprotéol. Les biocarburants jouent un rôle essentiel dans l'autonomie alimentaire : la production d'huile pour le biodiesel génère en effet une co-production de tourteaux, protéines végétales indispensables aux animaux d'élevage. Un litre de biodiesel fabriqué en France permet de produire 1,5 kg de tourteaux d'origine France, qui se substitue aux tourteaux de soja importés d'Amérique du Sud et du Nord.
Le taux d'incorporation de 6% est d'autant plus bas qu'il pourrait inclure des esters d'huiles usagées (EMHU) et de graisses animales (EMHA). La part du biodiesel à base de colza, produit par Sofiprotéol, en serait réduite d'autant.
La position du Parlement européen, si elle était confirmée, menacerait l'outil industriel de Sofiprotéol qui a été redimensionné, en juillet dernier, pour un taux d'incorporation à 7%.
Rejet du facteur CASI
En revanche, Sofiprotéol note avec satisfaction que les députés européens ont rejeté les données retenues par la Commission sur le « Changement indirect d'affectation des sols », dit facteur CASI. La prise en compte de ces données, contestées par de nombreux experts, aurait dégradé fortement le bilan environnemental du biodiesel. Les députés ont demandé de poursuivre les études sur ce sujet, mais ils envisagent néanmoins de prendre en compte le facteur Casi dès 2020, ce qui fait peser une incertitude majeure sur l'avenir de la filière de biodiesel.
Dans l'attente d'une seconde lecture au Parlement et d'une adoption du projet de Directive par les institutions européennes, Sofiprotéol déplore ces incertitudes réglementaires. Une fragilisation de la filière dissuaderait les industriels d'investir notamment dans l'oléochimie et les carburants avancés, comme le biodiesel dit de deuxième génération.
Biodiesel : 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2012
Le groupe Sofiprotéol, premier producteur européen de biodiesel, rappelle l'importance de la filière du biodiesel pour la production d'énergie renouvelable, la création d'emplois et la production de protéines végétales indispensables pour répondre aux besoins alimentaires.
La filière de biodiesel française assure la production de 2,2 millions de tonnes de carburant renouvelable, indispensable au mix énergétique et à la protection de l'environnement. Elle a généré un chiffre d'affaires estimé à 2,7 milliards d'euros en 2012 et créé 12 000 emplois industriels, directs, indirects et induits (Etude PWC publiée en 2013). Les industriels ont réalisé 1 milliard d'euros d'investissement au cours de la dernière décennie, dont 800 millions dépensés par Sofiprotéol. Les biocarburants jouent un rôle essentiel dans l'autonomie alimentaire : la production d'huile pour le biodiesel génère en effet une co-production de tourteaux, protéines végétales indispensables aux animaux d'élevage. Un litre de biodiesel fabriqué en France permet de produire 1,5 kg de tourteaux d'origine France, qui se substitue aux tourteaux de soja importés d'Amérique du Sud et du Nord.
Source : La filière française des huiles et protéines végétales, Proléa - 12/09/2013
Mots clés : biocarburants, alimentation, France, Europe
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire