L'entreprise la plus polluante de la planète est l'électricien allemand RWE AG, selon l'édition 2013 du rapport de Carbon Disclosure Project (CDP), une organisation indépendante spécialisée dans les émissions des sociétés.
L’Allemand RWE et l’Indien Arcelor Mittal sont les plus gros émetteurs de CO2 de la planète.
L’entreprise allemande, qui devrait émettre 183,6 millions de tonnes de CO2 en 2013, arrive devant le sidérurgiste indien Arcelor Mittal (175,4 millions de tonnes de CO2).
Le
rapport CDP 2013 recense les émissions de gaz à effet de serre des 500
plus grosses entreprises mondiales, soit 78 % du «top 500», qui
participent volontairement à cette initiative lancée il y a plus de dix
ans. Selon le rapport, les 500 plus grandes entreprises cotées du monde
émettront en 2013 l'équivalent de 3,6 milliards de tonnes de CO2, contre
4,2 milliards en 2009, soit un recul de 14%.
Les
50 plus gros émetteurs, dont les émissions ont progressé de 1,7% en
quatre ans, rejettent à eux seuls 73% de ce total dans l'atmosphère,
soit plus de 2,5 milliards de tonnes (hors émissions indirectes dites de
Scope 3), selon le CDP qui souligne que cette seule progression est
équivalente à mettre 8,5 millions de camions supplémentaires sur les
routes. La liste du CDP des 50 plus gros émetteurs est essentiellement
composée de pétroliers et d'énergéticiens, de cimentiers et de groupes
métallurgiques ou miniers.
Seize
d'entre eux sont des entreprises américaines (ExxonMobil, Wal-Mart, Dow
Chemical...). Suivent le Royaume-Uni (6), le Canada (6), la France (6)
et l'Allemagne (5). Côté
français, GDF Suez (157,9 millions de tonnes), Lafarge (106,3
millions), EDF (80,4), Total (51,4), Air Liquide (22,1) et Saint-Gobain
(12,8) figurent dans le top 50 mondial.
Pour donner du sens à son classement, CDP trie les entreprises par secteur d'activité, et pour chacune, distingue les rejets de CO2 directement liés à la production de l'entreprise de ceux issus de sa consommation d'électricité et de chauffage. Pour faciliter les comparaisons, les résultats sont aussi calculés par unité de chiffre d'affaires: ainsi, on constate que pour 1 dollar de recette, dans l'automobile, General Motors rejette presque cinq fois plus de CO2 que BMW. Dans le secteur énergétique, Gazprom près de neuf fois plus que le norvégien Statoil.
Bien que très détaillé, le rapport CDP reflète encore la réalité de façon très incomplète, reconnaissent ses auteurs. Près de la moitié des activités (47 %) les plus intensives en carbone ne sont pas, en effet, mesurées.
A noter que l'ONU a averti en mai dernier que la planète venait d'entrer «dans une nouvelle zone de danger» avec une concentration de CO2 mesurée au-delà des 400 parties par millions (PPM), seuil inégalé depuis l'ère du pliocène, il y des millions d'années. Un nouveau rapport très attendu des experts du climat du Giec doit être publié le 27 septembre.
Bien que très détaillé, le rapport CDP reflète encore la réalité de façon très incomplète, reconnaissent ses auteurs. Près de la moitié des activités (47 %) les plus intensives en carbone ne sont pas, en effet, mesurées.
A noter que l'ONU a averti en mai dernier que la planète venait d'entrer «dans une nouvelle zone de danger» avec une concentration de CO2 mesurée au-delà des 400 parties par millions (PPM), seuil inégalé depuis l'ère du pliocène, il y des millions d'années. Un nouveau rapport très attendu des experts du climat du Giec doit être publié le 27 septembre.
Source : www.agenceecofin.com, le 14 septembre 2013
Visuel : fr.123rf.com
Mots clés : climat, carbone, CO2, secteur énergétique, rejet, pollution
Merci à Stéphane Waldschmidt de m'avoir inspiré ce post
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