Plusieurs constructeurs automobiles, dont Citroën, Renault, General
Motors et le groupe Bolloré, ont dû corriger leur message publicitaire
concernant leurs véhicules électriques. Le caractère « écologique » ou
« propre » de leurs modèles ne pourra plus être vanté par leur
publicité. C’est ce qu’a décidé le Jury de déontologie publicitaire (JDP), qui statue sur les plaintes du public envers des publicités présumées mensongères. « Une
telle allégation ne peut qu’induire en erreur le public sur les
propriétés du véhicule et suggérer indûment une absence d’impact négatif
sur l’environnement » écrit le JDP, dans son avis rendu le 6
septembre. Cette délibération fait suite à une plainte pour
« désinformation » de l’Observatoire du nucléaire. Pour Stéphane Lhomme,
porte-parole de cette Observatoire, ces quatre décisions sont la
démonstration que « la voiture électrique est polluante ».
Parmi les sociétés visées, Renault et Citroën associaient leurs modèles respectifs, Zoé et C-Zéro au terme « écologique ». Selon le JDP, « une
publicité ne peut se borner à qualifier le produit dont elle fait la
promotion d’« écologique » dès lors qu’elle n’est pas en mesure de
justifier une telle formulation globale ». Citroën a reconnu que cette allégation peut induire en erreur le public « dans
la mesure où la production et l’utilisation d’un tel véhicule ont
nécessairement une incidence négative sur l’environnement, quand bien
même serait-elle plus limitée que celle de véhicules conventionnels. ».
En savoir plus : les dessous de la voiture électrique
Source : Bastamag.net, le 26 septembre 2013
Visuel : blog.spear.fr
Mots clés : greenwashing, publicité, automobile, JDP, Jury de Déontologie Publicitaire
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